Low-Tech, d’Adrien Bellay, remporte le Prix Tournesol 2023 en ouverture du Festival du Film Vert !
Durant la cérémonie d’ouverture du 18ème Festival du Film Vert, trois films ont été récompensés ce samedi 4 mars à Yverdon-les-Bains. «État de nécessité», du réalisateur lausannois Stéphane Goël a remporté le Prix Jouvence, tandis que «Les gardiens du climat», d’Erik Fretel, se voyait décerner le Prix Albert Schweitzer, attribué pour la première fois. Le film «Low-Tech», d’Adrien Bellay est le lauréat du Prix Tournesol 2023.
Devant une salle presque comble, le fondateur des Éditions Jouvence, M. Jacques Maire, a souligné l’excellente qualité des films proposés par le Festival cette année, avant de féliciter Stéphane Goël pour son film extrêmement touchant et intelligent : État de nécessité. Le jury a notamment apprécié qu’il n’ait pas de «voix off», de commentaires. Ce sont les situations, les protagonistes qui parlent. Une objectivité bienvenue qui renforce le message. Le souhait du jury est qu’il permette de raviver le débat sur les enjeux climatiques, d’autant plus que l’affaire n’est pas finie… car la balle ne demande qu’à rebondir !
Stéphane Goël a remercié les Éditions Jouvence et les organisateurs du Festival pour ce prix, et souligné l’importance de mettre en avant des combats et des causes, comme c’était d’ailleurs également le cas dans les autres films nominés. Son film, qui était initialement un reportage prévu pour la télévision, fait aussi son chemin en dehors du petit écran, pour sa plus grande satisfaction. Pas moins de 17 séances de État de nécessité sont au programme du Festival du Film Vert 2023.
Le co-directeur du Centre Écologique Albert Schweitzer, M. Patrick Kohler, est ensuite venu présenter le lauréat du premier Prix Albert Schweitzer. Après avoir souligné les valeurs communes qui animent le CEAS et le FFV et qui rendent ce nouveau partenariat évident, il a expliqué que le choix du jury s’est porté sur un film qui l’a ému et fait rire, et qui fait prendre conscience des défis d’aujourd’hui et de demain d’une manière globale. Il a ainsi décidé de récompenser Erik Fretel et son film Les gardiens du climat, et lui a remis son trophée : une sculpture de baobab fabriquée à Madagascar, où le CEAS est présent.
Le réalisateur, très touché par ce prix, a remercié le CEAS et, comme il s’agissait de sa première récompense, a déclaré que cela lui donnerait confiance et l’encouragerait à tourner d’autres films à l’avenir. Les gardiens du climat sera projeté au total à 12 reprises durant le Festival.
De son côté, le jury du Prix Tournesol a déclaré avoir «décidé de récompenser un film qui, à partir de situations du quotidien que nous avons toutes et tous vécues, se penche sur des solutions concrètes. A une époque où la sobriété est devenue un enjeu majeur, ce documentaire provoque une prise de conscience autour de la nécessité de reprendre le pouvoir sur notre consommation. A travers un cheminement issu d’un questionnement personnel, le réalisateur est parti à la rencontre de celles et ceux qui réfléchissent et agissent pour remettre en question nos modes de production et de consommation, et nous incite ainsi à reprendre le pouvoir. Pour ces raisons, nous avons décidé de décerner le Prix Tournesol à Low-Tech, réalisé par Adrien Bellay.»
Le réalisateur, qui recevait un premier prix pour ce film qui était projeté en première suisse, a tenu à dédicacer son film à toutes les personnes qui apparaissent dans le film et qui font, dans l’anonymat, un travail de pionnier incroyable. Son film est le fruit de quatre années de travail, et ce prix lui donne du courage pour continuer dans cette voie.
Low-Tech sortira au mois de juin 2023 dans les salles, et sera projeté à 12 reprises dans le cadre du Festival du Film Vert.
Les films primés, les nominés et de nombreux autres documentaires sont à voir dans le cadre du Festival du Film Vert dans plus de 90 sites de Suisse et en France jusqu’au 9 avril pour un total de 330 séances.