Echallens, le 4 mars 2014
Prix Tournesol du documentaire vert 2014 à Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde
Les deux prix du Festival du Film Vert ont été remis vendredi 28 février lors de la soirée d'ouverture du 9ème Festival du Film Vert, au Cinéma d'Echallens. Le 5ème prix Tournesol du documentaire vert a été attribué par un jury international à Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde de Jérôme Frittel (France). Le prix Greenpeace Suisse a été décerné par le comité de Greenpeace au film Le Sable – enquête sur une disparition, du réalisateur Denis Delestrac (France).
Les cinq films nominés par le comité de sélection du festival pour le prix Tournesol étaient:
- Global Gâchis (Maha Kharrat, Olivier Lemaire, France 2012)
- Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde (Marc Roche, Jérôme Fritel, France 2012)
- Un monde sans humain (Philippe Borrel, France 2012)
- Centrales nucléaires : démantèlement impossible (Bernard Nicolas, France 2013)
- Le monde après Fukushima (Kenichi Watanabe, France 2012)
Le jury du prix Tournesol était constitué des personnalités suivantes :
- Mme Laure Nouahlat, journaliste à Libération et co-auteur de « Déchets – le Cauchemar du nucléaire », Prix Greenpeace 2010 ;
- Mme Lucile Solari, journaliste sur Radio Suisse Romande La Première, productrice et animatrice de l'émission Prise de terre;
- M. Pierre Carrel, programmateur du Cinéma d'Echallens;
- M. Christophe Joly, réalisateur notamment de « Etre éco-citoyens » et « Visions citoyennes », projetés dans le cadre du Festival du Film Vert ;
- M. Jacques Mirenowicz, rédacteur en chef de La Revue Durable.
Le jury a souhaité primer un film qui, à première vue, ne parle pas d'écologie. Il n'y a pas une image de nature, de paysage, de petites fleurs ou de sol vivant. Nous sommes dans un univers minéral, fait de bitume et de verre. Pourtant, ce film est une clef de compréhension capitale des problèmes environnementaux qui dévastent notre société humaine.
Avec ce film on comprend comment les dérives et la perversité du système de finance mondial mettent en péril nos démocraties et notre environnement.
M. Jérôme Frittel, le réalisateur primé, était présent pour recevoir le prix. Après avoir remercié le jury, il a remercié également les nombreuses personnes qui ont travaillé sur ce film durant plusieurs années. Puis. il a expliqué qu'il était agréablement surpris que son film, qui ne traite pas d'un sujet directement en rapport avec l'écologie au sens strict, soit sélectionné et même primé dans un festival sur l'environnement. Cela doit nous rappeler que, bien que souvent très discrète, la finance a un impact très important sur nos vies, et que l'économie, l'écologie et l'humain sont étroitement liés. Une banque comme Goldman Sachs a acquis une telle emprise sur les instances dirigeantes, aux États-Unis mais aussi dans le monde entier que son influence se fait ressentir dans tous les domaines. M. Frittel a également remercié le Festival de lui donner l'occasion de présenter son film à un public qui doit être informé de cet état de fait.
Le Prix Tournesol est doté de € 4'000.-.
Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.
Les témoignages d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde".
Jérôme Frittel et Marc Roche, France, 2012, durée : 72 min, âge légal : 12 ans
Prix Greenpeace Suisse 2014
M. Mathias Schlegel, porte-parole de Greenpeace Suisse Romande, a eu le plaisir de remettre le Prix Greenpeace Suisse au film Le sable – enquête sur une disparition, du réalisateur. Celui-ci étant occupé par un tournage à l'autre bout du monde, c'est le producteur du film, M. Guillaume Rappeneau, qui a reçu le prix des mains de M. Schlegel.
Le comité de Greenpeace Suisse a décidé de remettre le prix Greenpeace à Le sable – enquête sur une disparition, qui dévoile une problématique méconnue du public : où est passé le sable de nos plages ? En partant de cette question très simple, le réalisateur, avec beaucoup d'intelligence, explore les nombreuses causes de cette disparition et trace quelques pistes de solutions. Le spectateur est confronté aux causes et aux effets de la disparition des plages, avec une grande maîtrise journalistique et cinématographique, tout en découvrant des images extraordinaires.
M. Rappeneau a remercié Greenpeace pour ce prix, au nom du réalisateur et de toute l'équipe qui a travaillé sur ce film. Les plages du monde entier sont en recul. La Suisse est également concernée, car nous allons aussi en vacances en bord de mer et utilisons une grande quantité de béton. Il espère que les personnes qui verront ce film auront une autre vision sur sable lorsqu'ils iront sur les plages cet été.
Le Prix Greenpeace Suisse est doté de € 2'000.-.
Il faut préciser que ce film a également été choisi comme « film commun » par le comité de sélection du Festival du Film Vert, c'est-à-dire qu'il sera projeté dans toutes les villes participantes à cette neuvième édition, parfois même plusieurs fois – soit un record de 35 projections au total, ce qui offre une belle visibilité à ce documentaire.
De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s'accélère.
On le trouve dans le béton. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Puis ils se sont tournés vers la mer, provoquant ce qui est en train de devenir une véritable bombe écologique.
Denis Delestrac, France, 2013, durée : 74 min, âge légal : 10 ans
Pour plus d'informations :
Virginie Guignard
responsable presse de l'association « Les Films Verts »
079 256 26 48
Echallens, le 4 mars 2014
Prix Tournesol du documentaire vert 2014 à Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde
Les deux prix du Festival du Film Vert ont été remis vendredi 28 février lors de la soirée d'ouverture du 9ème Festival du Film Vert, au Cinéma d'Echallens. Le 5ème prix Tournesol du documentaire vert a été attribué par un jury international à Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde de Jérôme Frittel (France). Le prix Greenpeace Suisse a été décerné par le comité de Greenpeace au film Le Sable – enquête sur une disparition, du réalisateur Denis Delestrac (France).
Les cinq films nominés par le comité de sélection du festival pour le prix Tournesol étaient:
- Global Gâchis (Maha Kharrat, Olivier Lemaire, France 2012)
- Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde (Marc Roche, Jérôme Fritel, France 2012)
- Un monde sans humain (Philippe Borrel, France 2012)
- Centrales nucléaires : démantèlement impossible (Bernard Nicolas, France 2013)
- Le monde après Fukushima (Kenichi Watanabe, France 2012)
Le jury du prix Tournesol était constitué des personnalités suivantes :
- Mme Laure Nouahlat, journaliste à Libération et co-auteur de « Déchets – le Cauchemar du nucléaire », Prix Greenpeace 2010 ;
- Mme Lucile Solari, journaliste sur Radio Suisse Romande La Première, productrice et animatrice de l'émission Prise de terre;
- M. Pierre Carrel, programmateur du Cinéma d'Echallens;
- M. Christophe Joly, réalisateur notamment de « Etre éco-citoyens » et « Visions citoyennes », projetés dans le cadre du Festival du Film Vert ;
- M. Jacques Mirenowicz, rédacteur en chef de La Revue Durable.
Le jury a souhaité primer un film qui, à première vue, ne parle pas d'écologie. Il n'y a pas une image de nature, de paysage, de petites fleurs ou de sol vivant. Nous sommes dans un univers minéral, fait de bitume et de verre. Pourtant, ce film est une clef de compréhension capitale des problèmes environnementaux qui dévastent notre société humaine.
Avec ce film on comprend comment les dérives et la perversité du système de finance mondial mettent en péril nos démocraties et notre environnement.
M. Jérôme Frittel, le réalisateur primé, était présent pour recevoir le prix. Après avoir remercié le jury, il a remercié également les nombreuses personnes qui ont travaillé sur ce film durant plusieurs années. Puis. il a expliqué qu'il était agréablement surpris que son film, qui ne traite pas d'un sujet directement en rapport avec l'écologie au sens strict, soit sélectionné et même primé dans un festival sur l'environnement. Cela doit nous rappeler que, bien que souvent très discrète, la finance a un impact très important sur nos vies, et que l'économie, l'écologie et l'humain sont étroitement liés. Une banque comme Goldman Sachs a acquis une telle emprise sur les instances dirigeantes, aux États-Unis mais aussi dans le monde entier que son influence se fait ressentir dans tous les domaines. M. Frittel a également remercié le Festival de lui donner l'occasion de présenter son film à un public qui doit être informé de cet état de fait.
Le Prix Tournesol est doté de € 4'000.-.
Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.
Les témoignages d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde".
Jérôme Frittel et Marc Roche, France, 2012, durée : 72 min, âge légal : 12 ans
Prix Greenpeace Suisse 2014
M. Mathias Schlegel, porte-parole de Greenpeace Suisse Romande, a eu le plaisir de remettre le Prix Greenpeace Suisse au film Le sable – enquête sur une disparition, du réalisateur. Celui-ci étant occupé par un tournage à l'autre bout du monde, c'est le producteur du film, M. Guillaume Rappeneau, qui a reçu le prix des mains de M. Schlegel.
Le comité de Greenpeace Suisse a décidé de remettre le prix Greenpeace à Le sable – enquête sur une disparition, qui dévoile une problématique méconnue du public : où est passé le sable de nos plages ? En partant de cette question très simple, le réalisateur, avec beaucoup d'intelligence, explore les nombreuses causes de cette disparition et trace quelques pistes de solutions. Le spectateur est confronté aux causes et aux effets de la disparition des plages, avec une grande maîtrise journalistique et cinématographique, tout en découvrant des images extraordinaires.
M. Rappeneau a remercié Greenpeace pour ce prix, au nom du réalisateur et de toute l'équipe qui a travaillé sur ce film. Les plages du monde entier sont en recul. La Suisse est également concernée, car nous allons aussi en vacances en bord de mer et utilisons une grande quantité de béton. Il espère que les personnes qui verront ce film auront une autre vision sur sable lorsqu'ils iront sur les plages cet été.
Le Prix Greenpeace Suisse est doté de € 2'000.-.
Il faut préciser que ce film a également été choisi comme « film commun » par le comité de sélection du Festival du Film Vert, c'est-à-dire qu'il sera projeté dans toutes les villes participantes à cette neuvième édition, parfois même plusieurs fois – soit un record de 35 projections au total, ce qui offre une belle visibilité à ce documentaire.
De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s'accélère.
On le trouve dans le béton. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Puis ils se sont tournés vers la mer, provoquant ce qui est en train de devenir une véritable bombe écologique.
Denis Delestrac, France, 2013, durée : 74 min, âge légal : 10 ans
Pour plus d'informations :
Virginie Guignard
responsable presse de l'association « Les Films Verts »
079 256 26 48