Aux premiers frémissements printaniers, la coccinelle à deux points sort de son hibernation et part en quête de nourriture, tout en se livrant à d’éreintants ébats avec différents partenaires. Pour nourrir sa future progéniture, il lui faudra dénicher un buffet de pucerons, si possible à volonté.
Mais la demoiselle souffre de la concurrence de son invasive rivale asiatique, importée par les humains, qui rafle tout sur son passage. Un mois après la ponte, les larves, désormais ailées et dotées de leur amure vermillon, sont prêtes à quitter le nid.